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La Femme de Seisaku

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 4.5/5

vos avis

16 critiques: 4.11/5

visiteurnote
X27 4.75
Scalp 2.75
Scaar Alexander Trox 4.5
Pikul 4.25
Mounir 4.5
Miyuki 3.5
koalaurent 3.5
k-chan 5
Izzy 4.5
Illitch Dillinger 4.25
hkyume 4
Hidelirium 3.75
Gaor 4
Anicky 4.5
abuzeur 4


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MAGNIFIQUE

Je sort à l'instant du cinéma et ce film est vraiment d'une grande beauté . La mise en scène, les décors et les costumes sont magnifiques . La musique, bien que répétitive, mais jamais lassante, est envoutante . L'histoire est tragique et émouvante, les acteurs sont criants de vérité surtout les deux acteurs principaux : Takahiro Tamura et la sublimissime Ayako Wakao . On ne voit que très rarement un film d'une aussi grande qualité, c'est une oeuvre (d'art) à voir et à ne surtout pas manquer .

14 septembre 2004
par X27


Très beau :)

"La Femme de Seisaku" est l'histoire d'une femme seule, Okane, rejetée par tous. Seul un homme nommé Seisaku va lui donner l'amour qui lui manquait. Cependant Seisaku est un solat modèle, et en ce contexte de guerre contre la Russie en 1905, le Japon est en mobilisation civile... Très belle oeuvre humaine que ce film de MASUMURA Yasuzo qui nous plonge dans la rude réalité de l'époque, où une femme s'est dressée contre une fatalité digne d'une tragédie grecque. C'est un scénario signé SHINDO Kaneto ("L' Ile Nue", "Tuer", "Tatouage", "Zatoichi 14"...). Si j'ai bien aimé l'interprétation de TAMURA Takahiro, j'ai trouvé en revanche celle de l'actrice WAKAO Ayako un peu trop exagérée, légèrement too much compte tenu du script, comme si elle voulait en rajouter pour accentuer la peine de son personnage. Hormis ce bémol et quelques passages un peu longuets, "La Femme de Seisaku" reste incontestablement un film à voir !

27 mars 2005
par koalaurent


Un très beau film qui valait le coup d'être sorti du placard

Je me méfie des chefs-d'oeuvre de derrière les fagots, qui gagnent généralement à rester méconnus. Le démarrage de La femme de Seisaku n'était pas fait pour me rassurer, avec ses situations et ses personnages stéréotypés. Mais le film démolit peu à peu les certitudes nées des apparences : le vieux débauché est un brave type, la mère indigne a du coeur, le héros est un abruti, les misérables sont de pauvres gens ; et cependant l'amour, même sans espoir, donne une raison de vivre dans un monde absurde et cruel.

Quelques réserves sur la réalisation ; le montage n'est pas à la hauteur de la progression du scénario ; les cadrages répétitifs ne mettent pas en relief l'admirable jeu des acteurs et la poignante beauté d'Onake.

12 septembre 2004
par Anicky


Instincts destructeurs, instincts salvateurs

1904. Okane (magnifique Ayako Wakao), jeune femme vendue à un vieillard libidineux pour soutenir ses parents pauvres retourne avec sa mère dans le village de son enfance à la mort de celui-ci, qui lui lègue par ailleurs une forte somme. Elle s'éprend du jeune et beau Seisaku, coqueluche du village tout juste rentré du service militaire. Mais la guerre russo-japonaise approche, et le jeune homme est rappelé sous les drapeaux. Lorsqu'il revient blessé de Port Arthur, Okane est prête à tout pour le garder auprès d'elle... Ce film fait la démonstration magistrale des idées que Masumura reprendra dans plusieurs autres oeuvres (la filiation avec l'inquiétant Blind Beast est évidente au vu de l'horrifique final): l'inadéquation entre l'individu et la société qui l'étouffe sous des convenances issues des plus basses tares humaines (de la société japonaise d'alors en particulier : instinct grégaire, fascination militariste, etc), la peinture d'instincts originaux et essentiels à travers lesquels l'homme peut s'affranchir d'une telle société décrite comme une prison à ciel ouvert (dont on ne s'échappe pas, comme le montre la structure cyclique du film -soutenue par une belle partition, tout aussi répétitive-, celle de la vie du village, ponctuée des départs et arrivées de soldats prétextes à autant de beuveries, et le songe final de Seisaku, seul moment du film à l'écart du réalisme, dans lequel il voit Okane sous les chaînes...) Le final impressionnant montre la seule alternative possible à une société reniée: l'enfermement du couple dans une passion fusionnelle et dévastatrice qui le place en dehors de celle-ci, de toutes les convenances, de la raison.... En prime, la photographie en noir et blanc est superbe, rappelant -toutes proportions gardées- les classiques de Mizoguchi...

23 février 2005
par abuzeur


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